17 novembre 2024
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Le Plan d'Epargne en Actions (PEA) et le contrat d'assurance vie peuvent être deux outils patrimoniaux complémentaires pour se procurer des revenus additionnels.
PEA et assurance vie sont souvent présentés comme des produits d’épargne opposés. Cédric Jacquet, directeur clientèle de la Gestion Privée à la Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche Comté, considère cette mise en opposition comme « une grosse erreur ». Non seulement il n’y a, selon lui, aucune raison de les « dissocier », mais ils sont parfaitement complémentaires. Ils le sont en particulier, dit-il, pour les épargnants ayant pour objectif de se procurer des revenus réguliers et additionnels via la mécanique de la rente viagère. Dans ce but, Cédric Jacquet conseille justement d’associer Plan d’Epargne en Actions et contrat d’assurance vie. En effet, leur combinaison permet « d’élargir le spectre de ses placements et de mieux diversifier son patrimoine, les deux produits d’épargne pouvant être investis dans des actifs financiers différents ».
Le PEA peut être un outil d’investissement en Bourse. C’est une enveloppe où l’on peut investir sur des actions d’entreprises majoritairement européennes, ou des Sicav investies elles-mêmes en actions, le tout dans des conditions fiscales avantageuses si l’investisseur effectue un retrait après cinq ans (( Selon les conditions fiscales en vigueur )). Ainsi, Cédric Jacquet recommande « d’alimenter régulièrement son PEA pour investir en Bourse ». Il rappelle qu’il est également possible de confier son PEA à un professionnel dans le cadre d’un mandat de gestion. Les détenteurs d’un PEA, qui souhaitent l’utiliser pour se procurer des revenus complémentaires le jour où ils seront par exemple à la retraite, ont deux solutions à leur disposition. Ils peuvent, au bout de huit ans, soit convertir les capitaux qu’ils ont accumulés en rente viagère (notons que la rente versée est exonérée d’impôt sur le revenu), soit procéder à des retraits partiels jusqu’à ce que le capital accumulé sur le PEA ait été entièrement consommé.
Les contrats d’assurance vie permettent, eux aussi, de se procurer des revenus complémentaires dans de très bonnes conditions fiscales (( Selon les conditions fiscales en vigueur )). Contrairement aux PEA investis principalement en actions, les contrats d’assurance vie peuvent être investis sur le fonds en euros (obligations), en « unités de compte » (faisant la part belle aux actions ou à la pierre-papier), voire une combinaison des deux à la fois (contrats multisupports). Là encore, les souscripteurs de tels contrats ont le choix entre deux solutions. Comme l’indique Cédric Jacquet, la première consiste à mettre en place au moment de sa retraite des rachats partiels programmés, permettant de retirer une partie de l’épargne avec un montant et une périodicité fixés à l’avance, et dans la limite de l’épargne accumulée disponible sur le contrat. Les rachats partiels après huit ans ne sont taxés qu’après un abattement de 9 200 euros pour un couple (4 600 euros pour une personne seule) sur tous les retraits effectués au cours de l’année.
La seconde solution consiste à convertir en rente viagère le capital accumulé sur le contrat, ce qui garantit des revenus réguliers jusqu’à la fin de la vie du souscripteur. La rente viagère est soumise à l’impôt sur le revenu, mais seulement sur sa partie taxable. Pour Cédric Jacquet, « le couple PEA-contrat d’assurance vie peut constituer une réponse au besoin de revenus complémentaires ».
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Rédaction achevée au 29/08/2016, sous réserve d’évolutions de l’actualité économique et financière, ainsi que des dispositions fiscales, juridiques et réglementaires.