17 novembre 2024
Le magazine en ligne de la Gestion Privée Caisse d’Epargne pour vous guider dans vos projets patrimoniaux.
Qu’auraient vos proches pour vivre si vous décédiez ou deveniez invalide ? La question vaut d’être étudiée, posément. Et de constater que, face aux coups durs de la vie, le recours à une assurance individuelle peut être nécessaire. Explications avec Anne-Lise Idiart, responsable du marché des particuliers chez Natixis Assurances et Blandine Bernier, spécialiste en assurances de personnes à la Caisse d’Epargne.
Et si vous preniez le temps de faire un bilan de votre protection familiale en cas de décès ou d’invalidité sévère et durable ? Cette mise à plat n’est pas spontanée. Quid d’une famille avec enfants, disposant d’un patrimoine en construction, dont l’un des parents disparaît ? Quid s’il s’agit du parent qui disposait du revenu le plus élevé ? Quid encore d’un couple vivant en concubinage, dans lequel un décès entraîne des droits de succession importants sur le patrimoine acquis ensemble ? En cas de coup dur, votre famille devra faire face à des charges financières quasi identiques (loyers, crédits, charges, scolarité, etc.) alors que les revenus auront, eux, chuté. En France, un quart des décès ont lieu avant 65 ans et un peu plus de 800 000 personnes reçoivent une pension d’invalidité1.
Première étape du bilan de prévoyance, votre couverture actuelle. Dans l’imaginaire collectif, la protection sociale est globalement du ressort de l’État et pourvoit à l’essentiel. C’est loin d’être le cas. Sachez par exemple que le régime général verse aux ayants droit d’un salarié décédé un capital de 3 472 € (en 2020). Suffisant ? « Certaines personnes pensent à tort que la Sécurité sociale va prendre le relais financier dans ces moments d’écroulement, constate Anne-Lise Idiart, responsable du marché des particuliers chez Natixis Assurances. Les confusions sont aussi fréquentes entre ce qui relève des complémentaires santé, qui ont vocation à rembourser les frais de soins, et de l’assurance prévoyance, qui est là pour parer à des besoins financiers potentiellement très lourds. »
Reste les contrats de prévoyance en entreprise. Dans la plupart des PME, la couverture décès-invalidité peut être faible, voire inexistante. Ce qui n’est pas le cas des grands groupes, dont les salariés disposent souvent d’une protection solide, notamment pour les cadres. Après avoir tout mis à plat, mettez en face ce dont aurait besoin votre famille le cas échéant. Pour Anne-Lise Idiart, « il est conseillé d’avoir 2 à 3 ans de salaire devant soi pour se remettre d’aplomb financièrement sans aller piocher de manière excessive dans le patrimoine déjà construit, qui pourra ainsi toujours être dédié aux projets familiaux ». Faites vos comptes.
Pour obtenir une protection efficace, intéressez-vous sans hésiter à un produit d’assurance simple dans son fonctionnement, l’assurance temporaire décès-invalidité. Son objet ? Si vous décédez ou devenez invalide durant la période prévue au contrat, un capital vous sera versé, ou à votre conjoint et/ou à vos enfants. Son montant ? Vous en décidez à la souscription, par exemple 100 000 €. Point important : ce capital sera attribué sans imposition2. Intéressant : « Il est possible de choisir le versement d’une rente dite éducation pour ses enfants, complète Blandine Bernier, spécialiste en assurances de personnes à la Caisse d’Épargne. C’est un revenu régulier qui leur est attribué jusqu’à un certain âge, 21 ou 25 ans par exemple, permettant de financer la scolarité et les études supérieures notamment. Le niveau de capital garanti devra toutefois être suffisamment élevé pour servir une rente. »
La cotisation varie selon le capital et le niveau de couverture choisis, ainsi que l’âge de l’assuré. Son montant est assez modeste en regard des garanties apportées. Point clé, c’est une assurance souple puisque vous pouvez modifier chaque année le niveau de capital, vos bénéficiaires ou encore résilier votre contrat, si vous estimez que votre patrimoine est désormais suffisamment épais pour protéger votre famille. Pas de confusion, il s’agit d’une assurance à part entière, pas d’un produit d’épargne. Vous y cotisez pour couvrir un risque, comme vous le faites déjà pour votre voiture ou habitation. Mais faut-il hésiter pour sa famille ?
Communication à caractère publicitaire.
Rédaction achevée au 26/01/21, sous réserve d’évolutions de l’actualité économique et financière, ainsi que des dispositions fiscales, juridiques et réglementaires.
(1) Source Insee et ministère des Solidarités et de la Santé.
(2) Précisément, les capitaux décès sont soumis à l’article 990 I du Code général des impôts : pour les sommes versées avant 70 ans, seule la cotisation versée par le défunt lors de sa dernière année est imposable au taux de 20 %, mais après un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire. En pratique, aucune imposition n’est due.