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FIP et FCPI : allier avantage fiscal et soutien aux PME françaises

Face à l’incertitude qui plane sur les marchés financiers, beaucoup d’épargnants cherchent des solutions d’investissement plus concrètes, alliant sens et performance. Dans ce contexte, les Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) et les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) offrent cette double opportunité : soutenir des sociétés françaises et diversifier son patrimoine. Et cela en bénéficiant d’un avantage fiscal.

Investir dans les FIP et les FCPI, c’est choisir des sociétés françaises non cotées et leur permettre de financer leur croissance. L’impact est significatif, offrant à l’investisseur une prise directe sur l’économie locale et réelle. Ce type d’investissement favorise également la diversification de l’épargne en étant décorrélé des marchés financiers traditionnels, plus sensibles au contexte macroéconomique international.

Des PME françaises et quelques subtilités

La principale différence entre les FIP et les FCPI tient au profil des entreprises sélectionnées dans leur portefeuille :

– les FIP ciblent des PME régionales, avec une obligation d’investir au moins 60 % de leurs actifs dans des entreprises situées dans une zone géographique précise ;
– les FCPI investissent dans des sociétés innovantes – ciblant des secteurs d’activité très larges – à hauteur de 60 % minimum.

Comment investir ?

Investir dans ces fonds est simple et accessible via plusieurs supports : compte-titres, PEA, PEA PME-ETI (selon l’éligibilité des fonds), et parfois sous forme d’unités de compte dans un contrat d’assurance vie. L’épargnant doit être attentif aux périodes de souscription, qui ont une durée déterminée.
Une fois les fonds collectés, ils sont investis dans de jeunes sociétés, par une prise de participation au capital, permettant d’accompagner leur développement et leur croissance.
Ces investissements sont à long terme. Il est en effet impossible de racheter ses parts durant toute la vie du fonds (minimum 5 ans, pouvant aller jusqu’à 10 ans), dont la dissolution est faite après une phase de « désinvestissement », qui consiste en une revente des participations.

Le petit plus fiscal

L’un des atouts de ces fonds est l’avantage fiscal qu’ils offrent. Ils ouvrent le droit à une réduction d’impôt à hauteur de 18 % du montant investi, dans la limite de 12 000 € pour une personne seule et de 24 000 € pour un couple. Le taux de la réduction d’impôt est porté à 30 % pour un investissement de proximité Corse ou outre-mer.

Les avantages fiscaux générés par les FIP et les FCPI sont soumis au plafonnement des niches fiscales, fixé à 10 000 € par an.

Ces fonds sont donc une option séduisante pour diversifier son patrimoine tout en soutenant l’économie française. Il est toutefois nécessaire de prendre en compte certains inconvénients, tels que les fonds bloqués, l’absence de revenus réguliers à court terme, ou le risque de perte en capital. Un conseil : n’investissez que ce que vous êtes prêt à immobiliser à long terme et limitez vos investissements sur ces supports à 5 ou 10 % de votre patrimoine.

Article rédigé le 20/10/2024 sous réserve de la règlementation et de la fiscalité en vigueur.

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