14 octobre 2024
Le magazine en ligne de la Gestion Privée Caisse d’Epargne pour vous guider dans vos projets patrimoniaux.
73 % des Français équipés de smartphones préfèrent accomplir une tâche sur internet s’ils en ont la possibilité. Ils préféreront ainsi réserver leurs billets de train en ligne, plutôt que de se rendre à la gare. La prégnance de l’internet dont le mobile dans toutes les démarches de la vie quotidienne pousse aujourd’hui les banques à proposer de nouveaux services digitaux. Pour Denis Mancosu, Directeur Distribution Multicanal des Caisses d'Epargne, il est devenu indispensable de proposer un nouveau mode de relation bancaire, plus simple, plus accessible, plus personnalisé.
Consulter ses comptes le dimanche, demander l’avis de son conseiller en sortant d’une visite d’appartement, … tout cela est aujourd’hui à portée de main grâce aux nouvelles technologies. Leur intégration dans les services bancaires enrichit la relation que les Caisses d’Epargne entretiennent avec leurs clients en privilégiant l’accessibilité de l’information, ainsi qu’une plus grande rapidité dans le conseil. « L’innovation réside dans la simplicité d’utilisation de nos solutions », souligne Denis Mancosu. Un objectif qui suppose une refonte complète des processus de production, d’information et de commercialisation. Dans cette démarche, les Caisses d’Epargne testent de nombreuses innovations pour sans cesse améliorer les facilités d’usage des produits et services proposés. Voici un tour d’horizon des principales transformations digitales de la Caisse d’Epargne.
Aujourd’hui l’effervescence autour des objets connectés illustre l’envie, voire l’impératif, d’accéder à l’information quel que soit le lieu, quel que soit le moment, et quel que soit le support. « Parallèlement aux investissements dans le digital, les développements réalisés sur les Google Glass ont apporté de véritables idées dans la modernisation de nos processus et la miniaturisation de nos applications qui nous ont été très utiles pour notre solution sur Apple Watch », souligne Denis Mancosu. Pour ce dernier, l’objet connecté recèle un réel potentiel pour les applications de banque et assurance, à l’instar du téléphone mobile qui s’impose de plus en plus comme le support privilégié, personnel et modulable, pour accéder à l’information et à une multitude de services proposés à la demande. L’enjeu aujourd’hui est de rester attentif à toutes les innovations pour déceler les usages qui entreront véritablement dans notre quotidien, et le proposer au plus grand nombre.
Ainsi, l’application pour les jeunes « Howizi », développée en co-création avec des étudiants d’HEC et du Strate Collège de Suresnes, une école de design, a permis d’identifier et d’intégrer de nouvelles pratiques comme la création de cagnottes en ligne (( Service proposé par S-Money, partenaire de la Caisse d’Epargne, réservé aux personnes majeures. )), partenaire de la Caisse d’Epargne, réservé aux personnes majeures. pour récolter de l’argent en vue d’un anniversaire par exemple. Une fois activée, une fonction également très appréciée des jeunes permet la consultation immédiate du solde de son compte sans avoir à re-saisir ses codes personnels. Cette option est adoptée par 25 % des 4 millions de clients qui ont téléchargé l’application Caisse d’Epargne, preuve de cette attente d’immédiateté pour des besoins courants.
Autre attente clé : la sécurité. Loin de l’affaiblir, l’innovation lorsqu’elle est utilisée à bon escient permet de la renforcer. Les Caisses d’Epargne généralisent la signature électronique, un gage de traçabilité des opérations et de sécurisation des transactions. L’authentification unique, avec un code « non rejouable » est désormais nécessaire pour les opérations sensibles sur Internet, comme la commande de chéquier ou un virement. Au niveau du groupe BPCE, une carte bancaire à cryptogramme dynamique, qui permet de changer en permanence le code à 3 chiffres au dos de la carte, est actuellement testée pour la première fois en France.
L’agence bancaire n’échappera pas à cette mutation. Au contraire, elle sera, selon Denis Mancosu, à la convergence de toutes les innovations. L’agence connectée est déjà une réalité. Dans certaines agences, des bornes iBeacon permettront d’identifier un client pour prévenir son conseiller de son arrivée. La visite en est de plus en plus recentrée vers des prestations à plus forte valeur ajoutée, telles que la préparation à la retraite, la concrétisation d’un projet immobilier (( Sous réserve d’acceptation du dossier par la Caisse d’Epargne, prêteur. Pour le financement d’une opération relevant des articles L312-1 et suivants du code de la consommation (crédit immobilier), l’emprunteur dispose d’un délai de réflexion de 10 jours avant d’accepter l’offre de prêt. La réalisation de la vente est subordonnée à l’obtention du prêt. Si celui-ci n’est pas obtenu, le vendeur doit rembourser les sommes versées )) ou encore des conseils en matière d’épargne ou de prévoyance. La forme même du conseil évolue avec la montée en compétence des clients grâce aux nouvelles technologies. Nous devons développer pour les besoins primaires, des solutions de conseil à distance, éventuellement sous forme numérique comme les devis par exemple. Une seule certitude pour Denis Mancosu : l’entretien en face-à-face entre le conseiller et son client restera pour longtemps le pivot de la relation bancaire.
Denis Mancosu, Directeur Distribution
Multicanal des Caisses d’Epargne
Rédaction achevée au 13/08/2015, sous réserve d’évolutions de l’actualité économique et financière, ainsi que des dispositions fiscales, juridiques et réglementaires.