5 juillet 2024
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Quand on construit un portefeuille de valeurs pour investir en Bourse, plusieurs modes de gestion sont possibles. Certains gérants choisissent de s’appuyer sur leurs propres convictions, quand d’autres préfèrent se fier à des modèles mathématiques. Explications avec Louis Bert, directeur général délégué de Dorval AM.
Les sociétés de gestion peuvent avoir différentes approches pour définir leur stratégie d’investissement. Par exemple, en adoptant un mode de gestion dite « quantitative », basée sur des modèles informatiques permettant de limiter au maximum l’intervention humaine, et en suivant, peu ou prou (gestion passive ou active), les indices de marché. D’autres, a contrario, s’appuient sur une gestion dite « de conviction », comme Dorval AM, filiale de Natixis AM, qui en a fait son ADN depuis près de quinze ans. Un choix qui repose, comme son nom l’indique, sur les convictions et le talent d’une équipe de gérants, à partir d’une expertise rigoureuse et avec pour objectif de faire mieux que le marché.
Pourquoi opter pour une gestion de conviction ? « La gestion de conviction repose sur deux questions que l’on doit se poser avant d’investir, explique Louis Bert, directeur général délégué de Dorval AM. Est-ce le bon moment en terme de cycle économique et sur quels supports placer son argent ? Pour y répondre, nous avons une équipe d’experts en macro-économie qui suivent la conjoncture, et une équipe d’analystes qui évaluent les entreprises. Cela permet de trouver des thèmes porteurs, comme ces dernières années avec la numérisation de l’économie ou la reprise de la croissance dans la zone euro. »
Chez Dorval Asset Management le processus de gestion mis en place est unique : il combine l’allocation d’actifs et le stock picking. Cette double approche macro- et micro-économique représente une vraie force d’organisation puisqu’elle permet d’émettre des convictions solides et de prendre parfois des positions contrariantes. L’équipe de gestion a démontré par le passé sa capacité à capter la hausse dans les périodes fastes, mais aussi de traverser les crises, comme en 2008. « Quand tout va bien, on sort la grande voile et on prend les vents porteurs, mais en cas de prévision de tempête on est extrêmement prudent », précise Louis Bert. Une stratégie qui a bien réussi : en 2017, Dorval AM a enregistré une collecte nette de 1,3 milliard d’euros (contre 200 millions en 2016) et gère aujourd’hui plus de 3 milliards d’actifs.
Les analyses et les opinions mentionnées dans le présent document représentent le point de vue de l’auteur référencé. Elles sont émises à la date indiquée, sont susceptibles de changer et ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle.
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Rédaction achevée au 13/07/2018, sous réserve d’évolutions de l’actualité économique et financière, ainsi que des dispositions fiscales, juridiques et réglementaires.