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PEA : investir en prise avec l’économie réelle

Contribuer au financement des entreprises européennes, investir de manière utile, tout en bénéficiant de conditions fiscales favorables : voici les promesses du PEA, le Plan d’épargne en actions. L’outil idéal pour débuter ou se diversifier sur les marchés financiers.

Intéressé par l’investissement sur les marchés financiers ?

Alors la première des étapes est sans doute d’ouvrir un Plan d’épargne en actions (PEA) qui se compose d’un compte-titres et d’un compte-espèces associé. Il bénéficie d’avantages bien spécifiques, auxquels un compte-titres ordinaire ne peut prétendre, mais attention, une personne n’est autorisée à détenir qu’un seul PEA.

« Les plus-values et les dividendes sont exonérés d’impôt sur le revenu dès lors que le PEA est détenu depuis plus de 5 ans. Seuls les prélèvements sociaux au taux de 17,2 % sont dus. Sur un compte-titres, ces gains sont soumis au prélèvement forfaitaire unique de 30 % incluant l’impôt sur le revenu au taux de 12,8 % et les prélèvements sociaux au taux de 17,2 % », explique Mélanie Huynh, Expert Leader du pôle Développement d’EuroTitres.

Si la fiscalité du PEA constitue un atout, ce n’est cependant pas le seul. Mélanie Huynh y voit surtout un véhicule pour diversifier ses positions. « Le PEA permet d’investir sur des actifs variés, ayant pour point commun d’être européens. Il permet donc aux investisseurs de financer l’économie réelle en France et en Europe, tout en diversifiant leurs sources de risque et de rendement. » Outre des actions d’entreprises européennes, il est ainsi possible de sélectionner des OPC (Organismes de placements collectifs)1 à dominante européenne, des ETF (Exchange-Traded Fund, « fonds négociés en Bourse »)2, très appréciés des jeunes investisseurs, ou encore des titres non cotés. Avant d’investir, il est important d’avoir à l’esprit que ces produits présentent un risque de perte en capital. Dans le PEA, il est également possible de détenir des parts sociales des Caisses d’Epargne, pour ceux qui désirent devenir sociétaires. Vous pouvez contacter votre conseiller pour plus d’informations.

Le PEA, un indispensable dans une allocation globale

« En moyenne sur le long terme, les marchés financiers peuvent offrir une performance supérieure aux produits sécurisés, en contrepartie d’une prise de risque plus importante. Il ne faut pas non plus opposer PEA et assurance vie. Ce sont deux enveloppes complémentaires, qui font partie d’une stratégie patrimoniale », souligne l’experte. Le PEA est d’autant plus complémentaire avec l’assurance vie qu’il est possible d’y effectuer des retraits partiels sans entraîner sa clôture dès 5 ans de détention ou dans certains cas dérogatoires. Une souplesse qui peut s’avérer bienvenue. Il faut également noter que les versements effectués sur un PEA sont plafonnés à hauteur de 150 000 €.

Il existe cependant une opportunité de profiter du cadre fiscal favorable du PEA plus largement, en ouvrant également un PEA-PME. Le fonctionnement est similaire, mais ce véhicule a la particularité de se concentrer sur les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) européennes. Les versements effectués sur un PEA-PME ne peuvent dépasser 225 000 €. Aussi, lorsqu’une personne détient un PEA et un PEA-PME, le total global des versements réalisés sur les deux plans est plafonné à 225 000 €.

Les 18-25 ans rattachés au foyer fiscal de leurs parents peuvent également ouvrir un « PEA Jeune », dont les versements sont plafonnés à 20 000 €. « Au-delà de l’intérêt fiscal, il s’agit surtout d’une opportunité pour les jeunes de découvrir l’investissement sur les marchés financiers, ce placement important dans la constitution d’une épargne  », conclut Mélanie Huynh.

A noter : Lorsque l’enfant sort du foyer fiscal, le plafond des versements de 20 000 € ne s’applique plus et il peut bénéficier du plafond classique de 150 000 €.

Rédaction achevée au 02/04/2025 sous réserve d’évolutions de l’actualité économique et financière, ainsi que des dispositions fiscales, juridiques et réglementaires.
Investir sur les marchés financiers comporte un risque de perte en capital. Parlez-en à votre conseiller.
Les analyses et les opinions mentionnées dans le présent document représentent le point de vue de l’auteur référencé. Elles sont émises à la date indiquée, sont susceptibles de changer et ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle.
Communication à caractère promotionnel et sans valeur contractuelle.

(1)Les OPC présentent des risques de perte en capital.

(2)Les ETF présentent des risques de perte en capital.

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