5 juillet 2024
Le magazine en ligne de la Gestion Privée Caisse d’Epargne pour vous guider dans vos projets patrimoniaux.
Concilier rendement élevé et sécurité absolue dans un seul placement serait le rêve de tout investisseur. Mais une telle équation n’existe pas : la performance a un “coût”, qui est justement le risque, à l’image des opportunités de plus-values que peuvent offrir les actions en contrepartie d’une certaine prise de risque. Le comprendre permet de clarifier ses choix d’investissement.
En plaçant ses économies sur un livret A, l’épargnant ne prend aucun risque : le rendement du placement est modeste, mais il a en contrepartie l’assurance de récupérer l’intégralité de son capital in fine. À l’opposé, les actions figurent parmi les meilleures sources de gains à long terme (cf illustration ci-dessous), mais l’investisseur s’expose indéniablement à une perte en capital. Il n’y a pas de rendement élevé sans risque.
L’investisseur peut être confronté à plusieurs types de risques ou d’incertitudes :
« Il n’y a pas d’opportunités de gains importants sans prise de risque », explique Emmanuel Bourdeix, Directeur de la Gestion Actions, Allocation et Structurée chez Natixis Asset Management. L’épargnant qui accepte le risque veut en être récompensé par un gain supérieur à un produit sans risque : c’est ce qu’on appelle la prime de risque. On a ainsi pu mesurer statistiquement que celle des actions est en moyenne de 4 à 6 % par rapport aux obligations d’Etat.
Si le risque est nécessaire pour se ménager des opportunités, il ne garantit pas toujours la performance, comme ont pu le démontrer les trois crises majeures qui ont secoué les marchés financiers depuis 2000. La prime de risque n’est en effet pas une donnée constante et peut se trouver amoindrie ou démesurément gonflée dans des circonstances exceptionnelles. Ainsi, lorsque, dans l’euphorie d’une bulle financière, les investisseurs sont prêts à payer trop cher des titres en oubliant le risque, la prime de risque disparait et le risque n’est plus rémunéré.
Les moyens les plus efficaces pour parvenir à maîtriser le risque financier des actifs les plus volatils sont :
L’épargnant qui ne dispose ni des connaissances, ni du temps requis pour lui assurer une bonne maîtrise du risque, sur le marché boursier en particulier, bénéficiera des compétences des sociétés de gestion. Il profitera au préalable des conseils de son chargé d’affaires pour choisir ses produits. Pour ce faire, celui-ci prendra, en compte non seulement le degré d’aversion au risque de son client, mais l’ensemble des autres éléments constituant son profil : besoins, actifs déjà investis et horizon de placement.
Rédaction achevée au 09/09/2013, sous réserve d’évolutions de l’actualité économique et financière, ainsi que des dispositions fiscales, juridiques et réglementaires. Mise à jour le 15/04/2016.