5 juillet 2024
Le magazine en ligne de la Gestion Privée Caisse d’Epargne pour vous guider dans vos projets patrimoniaux.
Le Plan d’épargne en actions (PEA) et l’assurance vie sont des enveloppes intéressantes pour investir dans les valeurs mobilières. L’analyse comparative entre ces deux supports ne doit pas se limiter à la fiscalité mais doit aussi tenir compte du profil et des attentes de l’investisseur.
Loger ses valeurs mobilières dans un PEA ou un contrat d’assurance vie multisupports, plutôt que dans un compte titres ordinaire, permet de bénéficier d’une fiscalité spécifique et d’un large choix de valeurs mobilières. Déterminer son profil d’épargnant, en examinant précisément sa situation personnelle, ses projets, son expérience et sa connaissance des marchés financiers, permet d’opter pour le support le plus adapté.
Le PEA convient davantage à l’investisseur actif, moins réticent à la prise de risque, tandis que l’épargnant plus prudent appréciera dans les contrats d’assurance vie multisupports la part de sécurité des supports en euros, offrant des rendements garantis, en complément de supports plus dynamiques. Les investisseurs qui bénéficient de bonnes connaissances boursières et aiment intervenir eux-mêmes verront par ailleurs dans le PEA un produit plus “manoeuvrable”. L’investisseur peut en effet y réaliser lui-même ses arbitrages, en effectuant des achats et des ventes de titres dans la journée, lui permettant ainsi de profiter des opportunités de marchés qui se présentent.
C’est « l’enveloppe la plus naturelle pour le marché actions, estime Patrick Mazoyer, Directeur du Marché Gestion Privée de la Caisse d’Epargne d’Alsace, vers laquelle nous orientons les épargnants souhaitant acheter des titres vifs et gérer en direct un portefeuille de valeurs mobilières. »
À noter que, dans le PEA, l’investisseur ne peut loger que certaines classes d’actifs (voir tableau ci-dessous), tandis que l’assurance vie permet de mettre en place une stratégie d’investissement sur des supports plus diversifiés (supports en euros, obligations, SCPI, etc.).
Le choix tient également compte de la situation personnelle de l’investisseur et de ses objectifs d’épargne. Certains contextes familiaux peuvent ainsi inciter à une démarche plus prudente ou induire un horizon de placement plus ou moins court, ce qui plaidera pour l’assurance vie, dont la souplesse de gestion permet des retraits sans clôture du contrat. A contrario, si le placement est destiné à préparer la retraite tout en minimisant l’impact fiscal − l’une des motivations les plus courantes −, seul le PEA permet une sortie en rente défiscalisée.
Enfin, sur le critère souvent essentiel de la transmission, « l’assurance vie a un attrait que n’a pas le PEA, rappelle Patrick Mazoyer, son régime juridique et fiscal en fait un excellent vecteur de transmission de capitaux à un ou plusieurs bénéficiaires nommément désignés. » (Pour en savoir plus sur le régime juridique et fiscal de l’assurance vie, consulter l’article L’assurance vie, un placement à (re)découvrir).
En fait, « les deux supports d’investissement sont complémentaires plus qu’antagonistes, conclut-il, et nous conseillons souvent de les conjuguer dans une stratégie globale de diversification patrimoniale. »
Pour en savoir plus la fiscalité et l’assurance vie, cliquez ici.
Pour en savoir plus sur le PEA et les nouveautés à venir en 2014, cliquez ici.
Rédaction achevée au 01/12/2013, sous réserve d’évolutions de l’actualité économique et financière, ainsi que des dispositions fiscales, juridiques et réglementaires.