10 mars 2025
Le magazine en ligne de la Gestion Privée Caisse d’Epargne pour vous guider dans vos projets patrimoniaux.
Selon l’Insee, la France devrait compter, en 2050, 1,8 million de seniors dépendants de plus qu’en 2005. Pourtant, les coûts inhérents à la perte d’autonomie sont encore méconnus et son financement est rarement anticipé.
Pour aborder plus sereinement cette situation, les questions à envisager sont multiples et les réponses évolutives en fonction de l’âge et du niveau de dépendance des individus. Quand cela reste possible médicalement, un grand nombre de personnes souhaitent rester à leur domicile. Pourtant, l’aménagement du logement, la gestion des soins, l’aide à domicile ou aux repas, les obligations administratives et juridiques représentent rapidement un coût important. Peu sont familiers de ces démarches qu’il faut souvent entreprendre sans avoir de repère. « Souvent, les personnes ne réalisent pas l’investissement que cela représente », ajoute Marc Ravillat, chef de marché prévoyance Caisse d’Epargne. En effet, entre les aides à domicile et les équipements nécessaires tel qu’un lit médicalisé, un maintien à domicile peut revenir à plus de 2 000 € par mois1. Dans le cas où le maintien chez soi n’est pas possible, la prise en charge dans un établissement médicalisé est également un investissement majeur à prévoir. Si le coût médian d’un Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) est de 2 310 € par mois2, les établissements de standing peuvent avoisiner les 4 000 € mensuels, notamment dans certaines régions telles que l’Ile-de-France. Des frais d’hébergement qui peuvent donc être supérieurs aux pensions de retraite perçues, malgré les aides mises en place par le gouvernement et l’entraide familiale.
Un seul mot d’ordre pour ne pas se laisser surprendre : l’anticipation. Il existe des moyens pour obtenir un complément de revenus une fois à la retraite : l’investissement dans l’immobilier locatif, mais aussi des produits d’épargne tels que le Plan d’épargne en actions (PEA), l’assurance vie ou encore le Plan d’épargne retraite (PER). Ce dernier permet, une fois à la retraite, de percevoir l’épargne soit sous forme de rente soit de capital. D’autres solutions de prévoyance existent pour être accompagné dans les démarches et le financement de votre dépendance. « La souscription d’un contrat dépendance rentre dans une logique double : la préservation du patrimoine et la mise à disposition d’un bouquet de services », confirme Marc Ravillat. Ce type de contrat peut permettre à la fois de bénéficier d’un revenu complémentaire à vie, mais aussi d’un capital qui pourra aider à financer l’adaptation de votre logement. En parallèle, en cas de nécessité soudaine d’une garde de nuit ou d’une aide de vie plusieurs heures par jour, vous pourrez être orienté rapidement vers des prestataires agréés qui pourront assurer ces services. Une piste à étudier, donc, pour prendre les devants et passer une retraite sereine.
Rédaction achevée au 03/02/2025, sous réserve d’évolutions de l’actualité économique et financière, ainsi que des dispositions fiscales, juridiques et réglementaires en vigueur.
Informations à caractère promotionnel.
L’investissement sur les marchés financiers comporte un risque de perte en capital.
Retrouvez l’étude de l’Insee sur l’autonomie des seniors.
(1) Baromètre retraite.com – Silver Alliance, 2024.
(2) Rapport annuel de la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie), 2024.
