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En toutes lettres

Où l’on découvre le parcours d’un artiste haut en couleur.

Années 1970. Venu de Philadelphie, le graffiti pointe son nez à New York depuis quelques années. Dans un coin de mur, sur les portes de métro, des noms – les fameux tags – témoignent du passage des premiers writers (littéralement « écrivains ») tels que Taki 183. Leur but ? Écrire leur nom partout afin de laisser une trace derrière eux.
À cette époque, cinq lettres commencent à apparaître, qui ne ressemblent pas aux autres signatures… C’est l’œuvre de Dondi, un jeune graffeur au style bien particulier. Minutieux, il soigne l’équilibre et le dynamisme de ses lettres, laisse d’extraordinaires dégradés de couleurs et décore ses créations de personnages inspirés de la bande dessinée. Son style si particulier ne tarde pas à influencer les autres graffeurs, qui voient passer les trains chamarrés et reconnaissent immédiatement sa signature !
D’ailleurs, Dondi n’a pas peur des regards. Il tague même une large signature sur le toit de son immeuble, que les passants distinguent parfaitement depuis le métro aérien tout proche. De 1978 à 1980, il s’attaque à un projet d’envergure qu’il nomme Children of the Grave : trois rames de métro servent de toile à cette œuvre aux couleurs éclatantes.
Son style inimitable et son audace lui valent de devenir une référence dans la communauté des street artistes. Après avoir rejoint un crew (groupe), il fonde le sien qui porte le nom insolent de CIA, c’est-à-dire Crazy Inside Artists. On le surnomme d’ailleurs Style Master General !
Après avoir participé aux débuts du street art à New-York, Dondi White prend part à un autre mouvement : celui de la reconnaissance de ce mouvement artistique. Dans les années 1980, il est en effet un des premiers à attirer l’attention du milieu de l’art. Dondi expose en galerie aux États-Unis, puis en Allemagne, aux Pays-Bas… Aucun doute, cet obsessionnel du lettrage aura laissé sa marque dans l’histoire de l’art !

Dans le cadre de son Pacte Utile autour des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Caisse d’Epargne contribue à tisser des passerelles entre arts et sports. Plus de 100 terrains de sport sont en effet restaurés ou construits par la marque en amont de cet événement. Et une partie de ces terrains sont créés en collaboration avec des artistes ou des collectifs de street art !

L’Atlas, Olivier Kenneybrew, Elka, Don Mateo ou encore Sacre Bleu ont ainsi laissé leur identité sur des terrains de basket, contribuant à l’héritage durable et positif des Jeux sur nos territoires.

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