26 novembre 2024
Le magazine en ligne de la Gestion Privée Caisse d’Epargne pour vous guider dans vos projets patrimoniaux.
Dans ce deuxième épisode, nous évoquons la préparation de la retraite avec Jean-François Collin, responsable expertise patrimoniale, qui répond à la question la plus posée ce mois-ci.
Chaque mois, un expert répond à l’une de vos questions autour d’une thématique patrimoniale. Ce mois-ci, nous parlons retraite et… immobilier. La pierre est-elle l’unique réponse pour anticiper au mieux votre retraite ? La réponse dans cet épisode.
Ingrid Labuzan : La pierre est-elle une bonne solution pour préparer sa retraite ?
Jean-François Collin : L’immobilier est en effet une excellente solution, je vous explique pourquoi :
Dans la préparation de la retraite, il y a deux temps :
• Le temps de la CONSTITUTION, quand j’en ai les moyens financiers et le plus tôt possible. L’idée est de se constituer un capital, un patrimoine, jusqu’à la retraite. Je dirais que peu importe les supports, peu importe la trajectoire. Ici, la stratégie du « plus possible » et du « plus tôt possible » est la meilleure des stratégies !
• Second temps : le temps de la DISTRIBUTION. Là il s’agit d’utiliser (ou de transformer) le moment venu ce patrimoine pour délivrer des revenus complémentaires à proportion des besoins.
On voit que l’immobilier patrimonial entre complètement dans ce schéma.
1. La première des stratégies dans l’immobilier est celle de devenir propriétaire de sa résidence principale.
2. Simultanément ou un peu plus tard, vous pourrez acquérir un bien locatif que vous financerez à crédit. Les loyers perçus contribueront à limiter votre effort financier mensuel.
3. Et à la retraite, vous profiterez des revenus, le crédit étant remboursé.
I.L : Un investissement locatif, pour certains, peut aussi rimer avec contraintes : le prix d’abord, mais aussi le risque de loyers impayés, la gestion des locataires et du bien… Tout le monde n’a pas envie de passer par là.
J.-F.C : Absolument. Et dans ce cas, vous pouvez acquérir des parts de SCPI, communément appelées « pierre papier », qui présentent elles-aussi de sérieux avantages :
• D’abord, et pour répondre directement à votre remarque : la gestion de vos investissements immobiliers est déléguée à une Société de Gestion.
• Elles apportent une diversification géographique et sectorielle de votre patrimoine immobilier.
• Enfin, et c’est important de le noter : tout comme l’immobilier en direct, les SCPI sont finançables à crédit et pourront être transmises en cas de décès ou de manière anticipée, avec des stratégies fiscales et juridiques avantageuses.
I.L : Une formule séduisante, c’est vrai, mais qui j’imagine revêt aussi des inconvénients…
J.-F.C : Il y a un point de vigilance évidemment, c’est la fiscalité : en effet, les revenus immobiliers sont imposables à la tranche marginale d’imposition (souvent à 30 %, voire à 41 % pour des investisseurs locatifs) auxquels s’ajoutent les prélèvements sociaux de 17,2 % à date.
Si on souhaite limiter les effets de la fiscalité associée à un investissement immobilier on peut se tourner vers d’autres dispositifs. Je pense notamment à la Loi Pinel ou à la location meublée.
On peut également utiliser des schémas plus ou moins complexes : citons, entre autres, l’acquisition de la seule nue-propriété, les investissements dans les Monuments historiques, le déficit foncier, etc.
Bien évidemment, le rôle du conseiller patrimonial est de vous guider dans les choix les plus appropriés à votre situation.
I.L : Donc l’immobilier peut être une excellente solution pour anticiper la préparation de sa retraite et bénéficier ainsi de revenus complémentaires. Vous nous le disiez en introduction, il existe d’autres options : lesquelles ?
J.-F.C : Absolument. On peut se tourner vers certaines solutions d’épargne financière adaptées à tous les profils d’investisseurs.
• On peut citer, évidemment, l’assurance vie, le couteau suisse de la gestion de patrimoine : disponible à tout moment, avec fiscalité de rachat et de transmission extrêmement avantageuse.
• Évidemment aussi, le Plan Epargne Retraite, qui, comme le nom l’indique, est parfaitement adapté à cet objectif. Le PER présente des avantages fiscaux pendant la phase d’effort et bénéficie maintenant, avec la loi TEPA, de plus de souplesse en matière de disponibilités (notamment le déblocage anticipé pour acquérir sa résidence principale).
• Sans oublier le PEA, imbattable sur le plan de la fiscalité en phase de distribution.
En bref : chaque enveloppe a ses avantages et ses inconvénients. On ne peut que conseiller une combinaison de plusieurs de ces solutions qui sont complémentaires.
Dans Votre question du mois, nous vous proposons de voter pour la question qui vous intéresse le plus sur le compte LinkedIn de la Caisse d’Epargne pour que nos experts y répondent dans l’épisode suivant !
Pour retrouver le premier épisode qui était dédié à la finance durable et son impact positif, rendez-vous sur cette page.
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