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FAQ Webinaires

Vous êtes nombreux à poser des questions à nos experts durant nos webinaires. Nous avons sélectionné les plus fréquentes et vous apportons les réponses ici pour que vous puissiez retrouver plus rapidement nos conseils thématiques. Pour avoir plus d’informations, car chaque situation est unique, nous vous invitons à vous rapprocher de votre conseiller. Bonne lecture.

Épargne financière

Est-ce toujours avantageux de verser de l’argent sur son assurance vie après 70 ans ?

La fiscalité après 70 ans est moins favorable car, au-delà d’un abattement général de 30 500 € partagé entre tous les bénéficiaires, les primes versées seront soumises aux droits de succession suivant le lien de parenté avec l’assuré. Néanmoins, l’avantage majeur réside en l’exonération totale d’impôt sur le revenu des intérêts générés par le contrat. Ce sont uniquement les sommes versées qui sont imposables. Par conséquent, il est conseillé d’investir sur des supports permettant un rendement accru afin de bénéficier de cette exonération qui n’existe nulle part ailleurs. De manière générale, le rendement d’une assurance vie sera plus intéressant que celui d’un livret. En outre, la majeure partie des contrats bénéficie d’une garantie plancher permettant, jusqu’à un certain âge, de garantir aux bénéficiaires le paiement des sommes versées dans le contrat même si celui-ci a diminué du fait d’une baisse des marchés.

Quelle est la fiscalité pour les versements effectués avant les 70 ans de l’adhérent ?

De manière générale, pour les versements effectués avant les 70 ans de l’adhérent, les bénéficiaires peuvent percevoir jusqu’à 152 500 € (tous contrats confondus, toutes compagnies d’assurance confondues) sans aucune imposition. Au-delà, le capital est soumis à un prélèvement de 20 % puis de 31,25 % dès lors qu’il excède 852 500 €. Et cela quel que soit le lien de parenté avec le défunt.

Peut-on souscrire à plusieurs contrats d’assurance vie ?

Oui, il est possible d’adhérer à plusieurs contrats d’assurance vie. Cela peut même être recommandé par exemple pour différencier la gestion, attribuer un contrat à un projet déterminé, isoler des capitaux provenant d’une donation ou succession, ou encore distinguer les contrats selon les bénéficiaires.

Quelles options peut-on mettre en place pour réduire le risque de perte en capital ?

Des options de gestion sont, bien souvent, proposées par l’assureur, comme l’option de sécurisation des plus-values. Ainsi, dès que les plus-values latentes atteignent un certain seuil prédéfini, elles seront transférées automatiquement vers le support en euros plus sécurisé. Par ailleurs, l’option dite « stop loss » peut être préconisée pour limiter les moins-values latentes sur les supports en unités de compte. Ainsi, si la valeur de l’unité de compte franchit un seuil de baisse prédéfini par vous-même, le capital investi sur ce support est automatiquement transféré vers le support en euros.

Comment débuter et se constituer progressivement une épargne ?
  • Étape 1 : demander l’avis de professionnels. Le choix de l’enveloppe fiscale et des supports d’investissements dépend largement de l’objectif de l’investisseur et de ses attentes propres. Un bilan patrimonial avec son conseiller est une excellente base de travail et doit être renouvelé périodiquement afin de s’adapter au mieux aux événements de la vie (mariage, naissance d’un enfant, perception d’une somme d’argent « exceptionnelle » comme une vente immobilière ou une succession par exemple).
  • Étape 2 : établir un budget et prendre en compte les charges fixes, liées par exemple au crédit déjà mobilisé (ou à mobiliser) pour l’achat de sa résidence principale, son loyer, le remboursement du crédit de sa voiture, etc.
    On parle ainsi généralement de « solde budgétaire ». Priorisez votre épargne – adoptez l’habitude d’économiser en premier et non en dernier – et économisez régulièrement.
  • Étape 3 : fixer avec son conseiller des objectifs d’épargne financière raisonnables, après avoir défini sa capacité d’épargne mensuelle. Le but étant bien évidemment de ne pas pénaliser le train de vie quotidien et de mettre de côté « sans douleur ».
Combien doit-on prévoir pour son épargne dite « de précaution » ?

Elle doit permettre de couvrir entre trois et six mois de dépenses courantes. Cette épargne peut être retirée à tout moment sans imposition, lorsqu’elle est placée sur un Livret A ou Livret de Développement Durable et Solidaire. L’objectif n’est pas de bénéficier d’un rendement important mais de pouvoir palier à tout moment à l’imprévu

(ex : remplacement d’électroménager, réparation véhicule, etc.) sans difficulté et
sans avoir à déstructurer des investissements de plus long terme.

Comment bâtir son épargne de long terme ?
  • Il n’est jamais trop tôt pour commencer. En matière d’épargne, il faut savoir être patient, discipliné et commencer le plus tôt possible à épargner : un versement de 100 € par mois placé sur un support à 4 % de taux de rémunération rapporte au bout de vingt ans près de 40 000 € ! C’est la durée qui accentue l’effet de levier.
  • Enfin, il peut être intéressant de segmenter son épargne en fonction des différents projets de vie et de les mettre en phase avec son horizon de placement : constitution d’un apport pour un achat d’immobilier, financement d’études pour les enfants, préparation de la retraite, etc.
  • On peut par exemple piloter son épargne en fonction du temps à venir. Il peut être préférable d’opter pour une stratégie « temporelle », c’est-à-dire découpée par tranches de 5 ou 10 ans, en y associant les supports les plus adaptés. Si on est jeune, il ne faut pas avoir peur d’investir en Bourse. En revanche, si on est à moins de dix ans de la retraite, on peut commencer à désensibiliser son portefeuille aux supports les plus volatils.
Quels sont les bons réflexes à adopter pour gérer son épargne ?
  • Diversification : certains supports sont nécessairement plus risqués pour rechercher une certaine rentabilité et d’autres moins pour limiter la volatilité du portefeuille ; il peut être utile de mixer des actifs de croissance (générant une plus-value) et des actifs de rendement.
  • Disponibilité : autant que possible, et notamment autant que le cadre fiscal le permet, il faut privilégier des supports souples non bloquants. Entre le terme initialement pensé d’une épargne et le besoin réel de celle-ci, il peut y avoir des écarts importants liés à des événements dans la vie de l’épargnant (maladie, enfants, divorce, etc.).
  • Souplesse : le monde bouge de plus en plus vite, avec des crises majeures sur les marchés financiers (2000, 2008, 2020, 2022) qui peuvent temporairement entraîner des dépréciations plus ou moins importantes et durables de certains placements. Il est indispensable de s’assurer que, à défaut de pouvoir récupérer facilement son épargne, on peut en arbitrer tout ou partie sur des supports d’investissement plus sécurisés.
Comment préparer sa future retraite grâce à l’épargne ?
  • Une bonne base de travail peut être d’établir un bilan, avec son conseiller, afin de déterminer une projection/estimation de ses revenus après l’arrêt de son activité professionnelle. Cet exercice permettra de définir un objectif d’épargne à constituer afin de compléter ces revenus retraite et de maintenir un train de vie.
  • Il existe des outils très complémentaires bien connus, comme l’assurance vie ou le PEA qui sont des enveloppes souvent mises en avant pour leurs très nombreux avantages, comme la faculté de réaliser des investissements financiers dans un cadre faiblement imposé.
  • Enfin, on a accès en France à un dispositif d’épargne dédié à la retraite qui est le Plan d’Epargne Retraite ou « PER » (disponible en compte-titres ou en assurance vie) qui répond parfaitement à cet objectif de constitution d’épargne à long terme, avec un cadre fiscal pouvant être avantageux.
Comment limiter les risques ?

Compte tenu d’un environnement plus inflationniste et qui pourrait le demeurer, il y a indiscutablement un risque d’érosion du capital, liée à une rémunération brute inférieure à l’inflation. Beaucoup de Français ont privilégié des placements correspondant à la typologie des solutions destinées à de l’épargne de précaution, par sécurité et/ou simplicité de compréhension et d’utilisation. Mais la rémunération de ces dispositifs de placement n’est pas optimisée pour répondre à tous les besoins d’épargne, notamment ceux liés à la constitution d’une épargne à long terme ou destinée à préparer la retraite. En particulier, la rémunération de cette épargne ne permet pas toujours de couvrir le niveau de l’inflation constatée.

Le contexte nous impose effectivement et malheureusement de raisonner en « rendement net », c’est-à-dire en appliquant le calcul suivant : rendement brut – inflation = rendement net.

Quels sont les risques en matière d’investissement ?
  • Risque de perte en capital, sachant que celui-ci doit s’apprécier sur l’horizon d’investissement prévu. Il serait inconsidéré d’investir sur les marchés d’actions avec un horizon d’un ou deux ans, mais le risque est sensiblement plus limité sur un horizon supérieur à cinq ans ; c’est d’ailleurs ce qui guide les contraintes liées à certaines enveloppes d’épargne, telles que le Plan d’Epargne en Actions (PEA).
  • Risque de liquidité ou de perte en capital lié à un besoin d’utilisation de cette épargne avant l’échéance prévue (fonds à formule, immobilier, etc.).
  • Risque de privilégier l’avantage fiscal au détriment de la réussite économique de l’opération de placement (ex : dispositifs de réduction d’impôt via l’immobilier neuf type loi Pinel dans des secteurs peu dynamiques ou à faible perspective de revente avec plus-value).
Qu’est-ce qui est le plus rentable en matière d’épargne ?

L’épargne la plus rentable dépend principalement de vos objectifs, de votre tolérance au risque et de votre horizon de placement. Sur des durées courtes, le timing d’investissement a aussi son importance sur la rentabilité finale évidemment, mais cette dimension s’estompe avec le temps.

  • La rentabilité finale d’un placement, quel qu’il soit, n’est jamais garantie. Tout au plus peut-il bénéficier d’une garantie en capital (cas des contrats en euros et de l’épargne réglementée), ce qui ne l’empêche d’ailleurs pas, le cas échéant, de subir une érosion, liée notamment à la constatation de taux d’inflation supérieurs à la rémunération offerte.
  • Pour analyser la rentabilité prévisible d’une épargne, on peut toutefois s’appuyer en partie sur les résultats du passé, qui permettent d’avoir des repères ou des ordres de grandeur, si tant est que l’environnement économique soit un tant soit peu comparable.
  • De façon schématique, les contrats d’assurance vie en unités de compte peuvent offrir des rendements plus intéressants que les contrats en euros et les comptes d’épargne traditionnels, avec une rémunération potentielle et un niveau de risque croissants, en fonction de la composition du contrat et du pourcentage alloué aux marchés d’actions ou à des supports non-cotés/immobiliers.
  • Attention, les actions ou les fonds investis en actions, disponibles dans les contrats en unités de compte, peuvent offrir des rendements potentiellement élevés, mais ils comportent un niveau de risque plus élevé.
Déduction fiscale et épargne : quel fonctionnement ?
  • On pense assez intuitivement aux dispositifs de réduction d’impôt dans l’immobilier comme la loi Pinel ou l’investissement dans les PME à travers les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI). Mais il est important de penser à l’étape cruciale que constitue la déduction fiscale.
  • Premièrement, l’Administration fiscale va vous demander de faire un inventaire complet
    de toutes vos sources de revenus. Nous allons avoir par exemple les revenus d’activité
    (ex : salaires, bénéfices industriels et commerciaux « BIC », bénéfices non commerciaux « BNC », etc.) mais également les revenus produits par le patrimoine (revenus fonciers, revenus de capitaux mobiliers ou « dividendes », etc.).
  • Par la suite, l’Administration fiscale va permettre la déduction d’un certain nombre de charges de manière réelle (frais professionnels) ou forfaitaire (régime dit « microfoncier »).
  • Lorsque l’on se retrouve dans une situation salariale où il n’est pas possible de maîtriser son niveau de revenus, il sera important d’agir sur le montant des charges déductibles afin de diminuer son revenu net imposable.
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